Paul Panhuysen
Art
for now, for life, like Paul Panhuysen once said, isn’t founded
on a concept centered and fixed on the work, it is in a situation linked
to the situation where temporal transformations of space are of limited
lengths. This art is as fragile as life. The Fluxus movement had already
acted in this way. Starting in 64, he created situations for streets,
parks, and places that reminds us of happenings and events, where he expores
how the visual and the auditive integrate and transform themselves mutually.
In 1966, he made his first sound sculpture with musical instruments. Since
1982, he has been constructing installations with huge instrument strings
: he has made about two hundred of them in which found objects may be
seen found. Their state of being objects where their fonctional destination
(as usual musical instruments) are disappears in the ambiant resonnance.
He has also done many drawings and serigraphies that permute and transform
themselves into new forms.
Panhuysen’s main objective is to transform a closed system into
an open one. Installations may be understood as 3D drawings of metallic
strings representing modulating calculations of sound systems.
The undulatory interferences that have spatial and plastic qualities are
the result of unexpexted constellations of sounds in movement. The sound
of the vibrating string cannot be replaced by an electronic synthesis.
The objects themselves liberate the possibility of a new experience, that
is uncontrolable, because the nature of things and the environing nature
come actively into motion.
Helga de la Motte-Haber.
Lart
pour le maintenant, pour la vie, comme la formulé une fois
Paul Panhuysen, ne se fonde pas sur une conception centrée et fixe
de loeuvre, il est en situation, lié à la situation
où les transformations temporelles de lespace sont dune
durée limitée. Cet art est fragile comme la vie.
Le mouvement Fluxus avait déjà agit dans ce sens. A partir
des années 64, il crée des situations pour des rues, des
places, des parcs qui rappellent le happening et levent, où
il explore comment sintègrent et se transforment réciproquement
le visuel et lauditif. En 1966, il produit sa première sculpture
sonore à partir dinstruments de musique.
Depuis 1982, il construit des installations avec dimmenses cordes
dinstruments : il en a fabriqué environ deux cents et des
objets trouvés peuvent y figurer. Leur état dobjet
ou leur destination fonctionnelle (en tant que quinstrument de musique
courant) disparaissent dans la résonnance ambiante. Dautre
part il a fait de nombreux dessins et des sérigaphies qui permutent
et se transforment en de nouvelles formes.
Lobjectif central de Panhuysen est de transformer un système
fermé en un système ouvert.
Les installations, qui peuvent être comprises comme des dessins
tridimentionnels de cordes en métal, représentent des modulations
de calculs de systèmes sonores. Des interférences ondulatoires,
qui ont des qualités plastiques spatiales, résultent des
constellations imprévues des sonorités en mouvements. Le
son de la corde en vibration ne peut pas être remplacé par
une synthèse éléctronique. Les objets eux-mêmes
libèrent la possibilité dune nouvelle expérience,
qui nest pas contrôlable, parce que la nature des choses et
la nature qui les environne entrent activement en jeu.
Helga de la Motte-Haber, dans le catalogue Klangkunst, Sonambiante. Festival
für Hören und Sehen, Berlin, 1996.
Traduction française : Sabine Wolf.
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