Jacques Donguy


Jacques Donguy

The text evoques the kind of imagination we find at the end of this XXth century, a crash-zone, a technological infraworld, a techno-skin that is reprocessed to infinity by the computer. The voice, a sampled flotting spoken word, mouthed, reprocessed and reinjected live during the performance reading. ‘Liquid ideology of virtual reality’ (Arthur Kroker). Sounds of New York outside or bars, sampled, like a memory that works like a sampler. Cold seduction, digital ears. Hidden strategy of the technological society here to sample desires and memories. Infinite manipulation where nature is the simulation. Biomodern cynical ear. Crash music like as when we talk of crash tests for cars. A world cohabiting with androïd processors. Dream of digital music, liquid time for curved space and techno mutants, sequenced bodies. Fibrillation of electronic TV. On the express way of liquid medias, sampler culture, cyber ear for spasmodic sounds.
J.D


Le texte, évocation d’un imaginaire de la fin du XXème siècle, crash zone, infra-monde de la technologie, techno-peau, est retraité à l’infini par l’ordinateur. La voix, parole flottante, est échantillonnée, mise en boucle, retraitée et réinjectée “live” durant la lecture performance. “Idéologie liquide de la Réalité Virtuelle” (Arthur Kroker). Stratégie cachée de la société technologique, pour sampler les désirs et les mémoires. Manipulation infinie, où la simulation est la nature. Oreille cynique biomoderne. Crash musique comme on parle de crash tests pour l’automobile. Un monde cohabitant avec des processeurs androïdes. Rêve de musique digitale, temps liquide pour espace courbe et techno-mutants, corps séquencés. Fibrillation électronique TV. Sur la voie express des médias liquides, sampler culture, oreilles cyber pour sons spasmodiques.
J.D.